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L’orchestre sous toutes ses formes – Guide pédagogique

Petite histoire de la musique symphonique

De la cour du roi à la Maison symphonique de Montréal : petite histoire de la musique symphonique

En Europe, jusqu’à la fin du XVe siècle, la musique était jouée pour divertir et faire danser la cour du roi. Les musiciens étaient soit issus de familles nobles, soit à leur service.

Depuis le XVIIe siècle, l’évolution des instruments de musique et les transformations sociales ont permis aux compositeurs d’inventer une multitude de formes musicales pour l’orchestre.

De l’époque baroque à nos jours, découvrons les grandes périodes qui ont rythmé l’histoire de la musique symphonique.

1. Les cordes

a) La famille des cordes frottées

Les instruments à cordes frottées sont tous fait de bois, ont tous une caisse de résonance ainsi qu’un manche sur lequel sont tendues quatre cordes. Pour obtenir un son, il faut frotter les cordes avec un archet composé de crins de cheval.

Au sein de la grande famille des cordes frottées, chaque section d’instruments assure son propre rôle. En raison de leur petite taille, les violons jouent les notes les plus aiguës. Ils assurent également les mélodies dont les rythmes sont parfois très complexes. Ils sont les plus nombreux de cette famille et sont divisés en deux sections : les premiers et les seconds violons.

Légèrement plus grand que le violon, l’alto a un son plus grave et un timbre plus chaleureux. La section des altos donne ainsi de la profondeur aux mélodies et complète les harmonies.

Quant à lui, le violoncelle est l’instrument dont le timbre se rapproche le plus de la voix humaine. Un solo de violoncelle peut déclencher de fortes émotions chez l’être humain tant ses vibrations sont saisissantes !

Encore plus imposante et donc plus grave que le violoncelle, la contrebasse assure les fondations rythmiques et harmoniques de la famille des cordes.

Pour finir ce tour d’horizon, l’OSM a la chance de compter un cinquième instrument à la famille des cordes frottées : l’octobasse. Cet instrument géant est celui qui a le timbre le plus grave et profond de la famille des cordes frottées!

 

Écoute l'extrait !

Dans cet extrait, chaque section de la famille des cordes joue un rôle particulier : les notes aigües et la mélodie sont exécutées par les premiers violons, l’appui de la mélodie par les seconds violons, la profondeur et les effets par les altos, la basse des accords par les violoncelles et la pulsation par les contrebasses.

b) les cordes pincées

Bien qu’elle soit très ancienne, la harpe n’a fait son apparition dans l’orchestre qu’au XIXe siècle. Pour en jouer, le musicien pince les cordes avec ses doigts. La harpe est également munie de sept pédales ayant pour fonction de modifier la hauteur de son des cordes.

Le savais-tu?

Bien que faisant partie de la famille des cordes frottées, les violons, altos, violoncelles et contrebasses peuvent aussi jouer en pinçant les cordes. C’est un mode de jeu que l’on appelle pizzicato.

Écoute un extrait

Dans le deuxième mouvement du poème symphonique d’Hector Berlioz, un jeune homme pris dans une histoire d’amour impossible rêve qu’il retrouve la femme qu’il aime lors d’un bal. Les harpes introduisent l’image d’un décor enchanteur et merveilleux que le personnage hallucine. Arrives-tu à imaginer cette scène de bal?

Les cordes frappées

À la fois instrument de percussion et instrument à cordes, le piano produit des sons grâce à de petits marteaux feutrés frappant des cordes de métal. Avec ses 88 touches, noires ou blanches, le piano possède un registre très étendu!

 

Écoute un extrait

Le premier concerto pour piano de Tchaïkovski est une œuvre incontournable du répertoire pour piano et orchestre. Dès les premières notes de la pièce, le pianiste démontre avec intensité et virtuosité la complexité de la partition. Écoute ici la première apparition du thème joué au piano.

Les bois

Traditionnellement faits de bois, ces instruments sont faciles à reconnaître par leur forme allongée. Pour produire un son, on souffle dans une petite ouverture à leur extrémité qui peut prendre différentes formes. Celle du hautbois, du basson et de la clarinette est munie d’une petite lamelle de bois appelée « anche » que l’instrumentiste fait vibrer avec ses lèvres. Elle peut être simple ou double selon l’instrument. La flûte, elle, n’a pas d’anche mais un petit trou par lequel le flûtiste souffle pour produire un son.

Au XVIIe siècle, la flûte traversière remplace la flûte à bec au sein de l’orchestre. Faite d’argent, d’or ou de platine, elle possède une étendue d’environ trois octaves. Sa plus petite version, le piccolo, est deux fois plus courte. Le hautbois se distingue du reste de l’orchestre par son timbre légèrement nasillard. Plus doux et mélancolique, le cor anglais est son plus proche parent. Les clarinettes se joignent à l’orchestre à l’époque de Mozart au XVIIe siècle. Elles possèdent un très grand registre de notes (plus de 4 octaves) et produisent un son doux et feutré. Les sons graves du basson et de son grand frère le contrebasson sont produits en soufflant dans une anche double fixée sur un tube métallique, le bocal. Le son voyage alors dans un tube en U qu’on appelle la culasse.

Écoute un extrait

C’est connu, la flûte est un instrument à vent d’une grande virtuosité. L’étendue de son registre lui permet de changer la couleur de son timbre : ainsi, elle peut avoir un son chaleureux et proche de la voix humaine dans le registre grave et médian, mais aussi sonner comme un oiseau dans le registre aigu. Dans cet extrait de la Moldau composée par Smetana, c’est le timbre chaud et la virtuosité de l’instrument qui sont mis en valeurs.

Les cuivres

On les voit de loin parce qu’ils brillent, on les entend bien parce que leur son est puissant : ce sont les instruments de la famille des cuivres! Pour produire un son, on souffle dans l’embouchure en faisant vibrer les lèvres.

Facilement reconnaissable par sa forme circulaire, le nom du cor vient des cornes avec lesquelles étaient fabriquées les premières versions. Sa sonorité chaleureuse semble venir de loin. Pour en jouer, le corniste place la main droite à l’intérieur du pavillon et la main gauche sur les pistons. Son lointain passé militaire donne à la trompette sa sonorité éclatante. Munie de trois pistons, elle est fabriquée d’un tube de laiton mesurant 1,50 mètre. C’est l’invention de la valve et des pistons en 1814 qui permet au trompettiste de jouer des notes avec une grande précision. La souplesse du trombone lui a permis de rejoindre l’orchestre au XIXe siècle. Avec une tubulure de près de 4 mètres, c’est le seul cuivre à employer une coulisse au lieu de pistons pour changer de notes. Cela lui permet de produire une grande variété d’effets sonores. En plus de jouer la ligne de basse dans une œuvre, le tuba peut aussi faire des mélodies soutenues dans le registre grave. La profondeur des sons émis par cet instrument peut donner à certains passages une couleur soit comique, soit funeste.

Écoute un extrait

Les cuivres représentent souvent un symbole de puissance en musique. Dans le deuxième mouvement de la Symphonie no 10, c’est bien ce que tente de décrire le compositeur russe. Chostakovitch pensait au dictateur russe Joseph Staline et à son régime de la peur lorsqu’il a écrit son œuvre. Écoute la force et l’intensité de la section des cuivres dans ce passage!

Les percussions

Les percussions regroupent plusieurs instruments très différents les uns des autres. Pour en jouer, les percussionnistes les frappent, les secouent ou encore les grattent. Il existe des percussions en métal, en bois, ou même faites d’une peau (ou membrane) tendue sur un cadre de bois. Pour différencier toutes ces percussions, on distingue deux grandes familles : la famille des sons déterminés qui concerne essentiellement les percussions à clavier (glockenspiel, xylophone, marimba, célesta) ainsi que les timbales, puis la famille des sons indéterminés comme la caisse claire, la grosse caisse, le triangle et la cymbale.

Au début du XXe siècle, l’ouverture sur le monde permet aux instruments à sons non déterminés comme le tam-tam venu d’Asie, aux instruments à sons déterminés tels que le xylophone, le glockenspiel et le marimba, inspirés d’instruments africains, de se tailler une place dans l’orchestre.

Écoute un extrait

Fasciné par la puissance sonore d’un orchestre, Richard Strauss est célèbre pour son œuvre Ainsi parlait Zarathoustra qui nécessite un effectif de 95 musiciens, dont un organiste. Les percussions sont aussi à l’honneur : un instrument à peau tendue joue un rôle très important dans cet extrait, lequel s’agit-il ?

Le Grand Orgue Pierre Béique

En 2014, un nouvel instrument a fait son entrée à l’OSM et dans la Maison symphonique : Le Grand Orgue Pierre Béique. Offert par le généreux soutien de Jacqueline Desmarais, on lui a donné le nom du fondateur et premier directeur général de l’OSM : Monsieur Pierre Béique. Cet orgue ne comporte pas moins de 6489 tuyaux et pèse 35 tonnes ! Cet énorme instrument a été fabriqué ici au Québec, par la compagnie Casavant Frères.

Le savais-tu?

Si à l’origine l’orgue est un instrument d’Église, on le retrouve aujourd’hui dans de nombreuses salles de concert !  Plusieurs pièces musicales font appel à celui qu’on appelle « le roi des instruments », comme par exemple cette symphonie de Camille Saint-Saëns :

 

 

Écouter l'extrait

L'orchestre s'accorde en genre et en nombre

Une fois réunies ensemble, les quatre familles d’instruments offrent toute une panoplie de sons et de timbres (sonorité spécifique à chaque instrument de musique) qui permet à l’orchestre de jouer une grande variété de musiques.

La formation de l’orchestre a changé au cours de l’histoire : les premiers orchestres étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui et ne réunissaient que la famille des cordes et quelques instruments à vents, comme des hautbois et des cors. Au fil du temps, les compositeurs ont constamment ajouté de nouveaux instruments à ce noyau et exploré de plus en plus de combinaisons sonores. Certaines œuvres nécessitent maintenant plus d’une centaine de musiciens sur scène!

La symphonie

Dans le monde de la musique classique, la symphonie est le genre instrumental par excellence – après tout, on parle bien d’orchestre symphonique! Le mot lui-même veut dire « sonner ensemble » (sym = ensemble, phone = son). Les premières sinfonia étaient de courtes pièces instrumentales jouées par l’orchestre avant un opéra; elles comportaient typiquement trois sections contrastantes, vif-lent-vif. En se détachant de l’opéra, la symphonie a pris de l’ampleur et chacune de ses sections a gagné en importance jusqu’à devenir des mouvements séparés. La période classique (1750-1825) est considérée comme l’âge d’or de la symphonie, alors que Haydn et Mozart en ont perfectionné la forme et y ont ajouté un quatrième mouvement.

Beethoven a poussé encore plus loin les transformations apportées par Haydn et Mozart. Surtout à partir de sa Troisième symphonie, appelée « l’Héroïque », ses symphonies sont plus longues, plus audacieuses dans leur forme et dans les harmonies employées et exigent des effectifs plus massifs que tout ce qui a été fait auparavant. Sa célèbre Cinquième symphonie compte parmi les premières à inclure des parties de trombones, et le premier mouvement est presque entièrement bâti autour de la fameuse cellule rythmique de quatre notes, dont on dit qu’elle représente le destin cognant à la porte.

Idéal de la Révolution française

2. Le concerto

Le concerto est lui aussi un genre typique de musique symphonique, sa particularité étant qu’il met en vedette un instrument soliste et le place en quelque sorte en dialogue avec l’ensemble de l’orchestre. Le mot concerto est dérivé du verbe concertare, c’est-à-dire se concerter, ou établir d’un commun accord. À l’époque classique, le concerto débutait par une introduction orchestrale, puis le soliste reprenait le thème principal tandis que l’orchestre l’accompagnait discrètement, mais ce procédé est devenu plus flexible dans les concertos romantiques (1825-1900), où l’instrument soliste joue souvent dès le début. La cadence est un élément important du concerto : il s’agit d’un passage, à l’origine improvisé, dans lequel le soliste démontre l’étendue de sa virtuosité.

La cadence du Premier Concerto pour violon de Paganini, présentée dans la vidéo ci-dessous, fait usage de tous les moyens techniques les plus difficiles du violon : doubles cordes, accords, gammes et arpèges rapides, harmoniques, sautillés et jetés ainsi que d’une technique pour pincer la corde – pizzicato – avec la main gauche.

3. L'opéra et le ballet

L’opéra et le ballet sont deux formes d’arts de la scène qui racontent des histoires accompagnées de musique. Dans le cas de l’opéra, l’histoire est interprétée par des chanteurs sur scène, tandis qu’au ballet, des danseurs doivent exprimer l’action et les émotions des personnages par leurs gestes. La musique interprétée par l’orchestre contribue à véhiculer l’intrigue et accompagne le déroulement de l’action sur la scène. Généralement, l’orchestre est situé plus bas que la scène, dans la « fosse d’orchestre ».

Le compositeur russe Serguei Prokofiev a composé pour l’histoire de Roméo et Juliette une musique de ballet dramatique et intense. L’extrait suivant, intitulé « Danse des valets », représente un bal auquel assistent les deux familles rivales et au cours duquel Roméo et Juliette vont se rencontrer. La marche à la fois solennelle et sinistre alterne avec des passages lyriques pouvant représenter la jeunesse et l’innocence.

4. Messe, Oratorio et Requiem

Les œuvres combinant chœur et orchestre comptent parmi les plus imposantes du répertoire, à la fois à cause du nombre d’exécutants impliqués, et de la façon dont les instruments intensifient le message du texte. Les compositeurs ont souvent été chargés de mettre en musique le texte de la messe, c’est-à-dire le Kyrie, le Gloria, le Credo, le Sanctus et l’Agnus Dei. L’oratorio, lui, est un genre sacré racontant des histoires de la bible, par exemple Elijah de Mendelssohn, qui présente en musique l’histoire du prophète Isaïe, ou Les Passions composées par Johann Sebastian Bach, qui font le récit de la crucifixion de Jésus.

Pour sa part, le requiem est le texte de la messe pour les morts, ce qui semble avoir inspiré aux compositeurs certaines des pages musicales les plus intenses. Le Lacrimosa du Requiem de Mozart, par exemple, est un extrait très connu, récemment utilisé dans un épisode de la série britannique The Crown. Dans le texte du requiem, le Lacrimosa est précédé du Dies irae, qui signifie « Jour de colère ». Pour représenter l’intensité de ce texte violent, le compositeur italien Giuseppe Verdi a fait appel dans son Requiem à des accords massifs dans tout l’orchestre et à des coups de grosse caisse. La sonorité menaçante des cuivres y est mise de l’avant, tandis que les cordes s’agitent frénétiquement en enchaînant des passages rapides.

1. L'Orchestre symphonique au cinéma

Dès les premiers films muets en 1890, la musique a joué un rôle d’importance, alors que des musiciens à l’imagination fertile, installés à l’orgue ou au piano, improvisaient en temps réel des trames sonores pour accompagner les images qui défilaient à l’écran. Avec l’ajout du son aux pellicules cinématographiques, deux avenues se sont offertes : la réutilisation d’œuvres existantes du répertoire classique et la création de bandes sonores originales.

Erich Wolfgang Korngold, compositeur autrichien établi aux États-Unis après avoir fui la montée du nazisme, a connu une carrière florissante à Hollywood de la fin des années 1930 au début des années 1950. L’influence de ses trames sonores symphoniques aux sonorités luxuriantes et épiques se fait encore sentir aujourd’hui dans les œuvres de John Williams et de Patrick Doyle, entre autres. Son Concerto pour violon est d’ailleurs composé à partir de thèmes qu’il avait écrits pour des films.

L'Orchestre symphonique au cinéma

La musique de film contribue à établir l’atmosphère d’une scène, qu’elle soit enjouée, triste, menaçante ou remplie de suspense, et à en amplifier l’émotion, mais elle dialogue également avec les plans cinématographiques. Elle trouve de plus en plus une place dans la salle de concert, comme les célèbres thèmes composés par John Williams pour la série des films Harry Potter.Sous cet aspect, la musique de film se rapproche d’un autre genre de musique de concert apparu au milieu du XIXe siècle : le poème symphonique. Ce terme fait référence à des œuvres orchestrales inspirées de sources extra-musicales, comme des récits (roman, nouvelle, poème) ou des images (peinture, paysage). L’histoire de Shéhérazade, par exemple, a inspiré au compositeur russe Nikolaï Rimski-Korsakov un poème symphonique très apprécié, dans lequel deux thèmes contrastants – l’un, de caractère langoureux et empreint d’exotisme, et l’autre, affirmé et dramatique – évoquent les récits captivants des Mille et une nuits.

2. L'Orchestre symphonique et le jeu vidéo

Bien que la musique de jeu vidéo joue aussi un rôle de soutien à l’image, au récit et à l’action, les exigences de cette musique se distinguent de celles de la musique de film en raison de la forme et des contraintes du médium. La musique doit évoluer en temps réel avec le jeu, on parle alors de « musique dynamique ».

Au départ, les capacités technologiques des ordinateurs ne permettaient pas d’inclure de musique pré-enregistrée. Les seuls effets sonores étaient ceux que l’ordinateur était capable de produire lui-même, ce qui donne ces sonorités électroniques ayant acquis un charme « vintage » aujourd’hui.

Avec le développement des capacités de mémoire et des cartes de son, les compositeurs ont pu produire des musiques de plus en plus élaborées qui n’ont maintenant plus rien à envier aux trames sonores de film – bien qu’elles soient souvent encore produites numériquement avec des banques de sons instrumentaux sophistiquées. Ces musiques contribuent à ce que le joueur entre en profonde immersion avec l’univers du jeu : il est indéniable que leur apport contribue fortement à l’identité de marque des jeux dont elles sont tirées.

Tout comme les musiques de film, les musiques de jeu vidéo ont acquis un statut leur permettant d’être interprétées en concert devant des publics ardents et passionnés. Le compositeur québécois Maxime Goulet a mis sur pied des concerts intitulés Symphonie du jeu vidéo, où un orchestre sur scène accompagne les images projetées sur grand écran d’une partie de jeu vidéo jouée en direct. Cela exige que le chef d’orchestre et les musiciens soient très alertes puisqu’ils doivent réagir spontanément à l’action – comme les pianistes de cinéma muet au début du XXe siècle, mais tout le monde en même temps!

Pour aller plus loin

Il y a encore beaucoup de choses intéressantes à découvrir sur l’orchestre symphonique, que ce soit en lien avec les instruments qui le composent, avec les métiers fascinants qui y contribuent ou avec son vaste répertoire. Dans les trois vidéos qui suivent, Patrice Bélanger et Adam Johnson nous expliquent ce qu’est le timbre des instruments et comment celui-ci peut être modifié, l’ancienne cheffe assistante de l’OSM, Dina Gilbert, nous parle de la gestuelle du chef, et Eric Chappell nous présente un instrument rare et impressionnant, unique à l’OSM : l’octobasse.

Jeux 1

Associe les termes suivants, avec leur définition.

Indice : Toutes les informations ont été précédemment données dans le guide !

1. Symphonie A) Met de l’avant un instrument soliste qui dialogue avec l’orchestre
2. Concerto B) Technique pour pincer la corde plutôt que la jouer avec l’archet
3. Fosse d’orchestre C) Mouvement particulièrement dramatique du requiem
4.  Dies irae D) « Grand-père » de la musique de film
5. Pizzicato E) Œuvre par excellence du répertoire d’orchestre, comporte 4 mouvements
6. Erich Korngold F) Espace sous la scène où joue l’orchestre pour l’opéra et le ballet

Jeux 2

Dans la peau du réalisateur

1) Choisis une scène de film ou de jeu vidéo existante.

2) Choisis une œuvre (ou un passage d’une œuvre) tirée du répertoire symphonique comme trame sonore. Fais jouer les deux en même temps pour superposer les images et le son.

3) Explique les liens ressentis entre les images et le passage musical en faisant, si possible, référence à des notions couvertes dans le guide pédagogique (familles d’instruments, timbres, genre musical)

Suggestions d’œuvres musicales :  

Dukas, extrait de l’Apprenti sorcier (OSM)

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Mozart, « Dies irae » du Requiem

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Grieg, « Dans l’antre du roi de la montagne », tiré de Peer Gynt (Orchestre philharmonique de Berlin et Neeme Järvi)

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Jeux 3

Ouvre bien grand tes oreilles!
De quel(s) instrument(s) s’agit-il ?

Questionnaire à choix multiples, une ou plusieurs réponses possibles.

Jeux 3

Ouvre bien grand tes oreilles!
De quel(s) instrument(s) s’agit-il ?

Questionnaire à choix multiples, une ou plusieurs réponses possibles.

 

Extrait 1 : Tchaïkovski

Excerpt
a) hautbois
b) flûte traversière
c) violon

Extrait 2 : Ibert

Extrait 3 : Britten

Extrait 4 – BONUS!
https://www.youtube.com/watch?v=dzawysM6WEE

LES RÉPONSES :

1.E) ; 2.A) ; 3.F) ; 4.C) ; 5.B) ; 6.D)

Toutes les réponses sont acceptées !

Extrait 1 : a) Il s’agit d’un solo de hautbois tiré du Lac des cygnes de Tchaïkovski.

Extrait 2 : b) Il s’agit d’un extrait du Concerto pour flûte de Jacques Ibert

Extrait 3 : a) Il s’agit d’un extrait de la Simple Symphony de Britten écrite pour instruments à cordes (mais pas pour octobasse!). Ici, les musiciens et musiciennes jouent uniquement en pizzicato.

Extrait 4 : b) et c) Nous n’en avons pas parlé, mais l’orgue est aussi un instrument à vent dont les possibilités sont quasiment infinies. Il s’agissait ici de l’introduction des Jazz Variations On A Theme Of Paganini interprétée par Jean-Willy Kunz, l’organiste en résidence de l’OSM.

Nous remercions nos partenaires