Copié dans le presse-papier
Directeur musical

Rafael Payare

Avec sa sensibilité musicale innée, son énergie charismatique, son don pour la communication et son esprit irrésistiblement joyeux, le chef d’orchestre vénézuélien Rafael Payare est « électrisant en face d’un orchestre » (Los Angeles Times). La saison 2023-2024 est sa deuxième à titre de directeur musical de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) et sa cinquième comme directeur musical de l’Orchestre symphonique de San Diego (SDS). Il est également chef principal du Festival Castleton de Virginie, poste qu’il occupe depuis 2015, et chef lauréat de l’Orchestre de l’Ulster (Irlande du Nord), dont il a été le chef principal et le directeur musical de 2014 à 2019 et avec lequel il a participé à plusieurs reprises aux BBC Proms de Londres.

En 2023-2024, l’OSM célèbre sa 90e saison. En plus de poursuivre leur exploration de la musique de Mahler avec la présentation de ses Première et Septième symphonies, Rafael Payare et l’OSM interprètent un répertoire allant de la Première symphonie de Beethoven à des chefs-d’œuvre modernes, tels Le Sacre du printemps de Stravinsky, la Messe glagolitique de Janáček et la Turangalîla-Symphonie de Messiaen. Au cours de la cinquième année de son mandat à San Diego, M. Payare dirige le SDS au Carnegie Hall pour la première fois en 10 ans, ainsi que dans trois programmes à la première édition du Festival California, une célébration de la nouvelle musique en Californie qui présente des œuvres de plus de 100 compositeurs contemporains interprétées par 95 ensembles. Il dirige également le SDS au festival annuel Día de los Muertos du Centre culturel de Tijuana, ainsi que lors de la grande réouverture en 2024 du Jacobs Music Center, la salle de concert récemment rénovée du SDS. Après avoir fait ses débuts à la Staatskapelle Berlin lors des concerts de lancement de la nouvelle saison de l’orchestre et du Musikfest Berlin 2023, il revient diriger Turandot à l’Opéra d’État de Berlin en juillet 2024. Il fait également ses débuts avec l’Orchestre national de France, et revient diriger les prestigieux orchestres de Philadelphie et du Tonhalle de Zürich, ainsi que l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm. Avec ces ensembles suisse et suédois, il interprète Ein Heldenleben de Richard Strauss et les Rückert-Lieder de Mahler que l’on pourra entendre sur le nouvel enregistrement de l’OSM, dont la sortie est prévue chez Pentatone, au début de 2024.

Ces engagements font suite à une saison 2022-2023 exceptionnelle. Après avoir inauguré son mandat montréalais avec la Symphonie « Résurrection » de Mahler, il a dirigé l’OSM lors de deux grandes tournées internationales marquées par le retour de l’Orchestre au Southbank Centre de Londres et des retours au Konzerthaus de Vienne, au BOZAR de Bruxelles, au Carnegie Hall de New York et au Kennedy Center de Washington (DC). Publié en mars, son enregistrement de la Cinquième de Mahler avec l’OSM, réalisé par Pentatone, a été désigné « Editor’s Choice » par les magazines Gramophone et BBC Music. Payare a connu le même succès avec le SDS, donnant huit semaines de concerts, après trois de ses plus remarquables triomphes avec cet orchestre : ses débuts en 2022 sur un album commercial, sur étiquette Platoon, avec la Onzième symphonie de Chostakovitch « L’Année 1905 », une tournée de plusieurs semaines dans le comté de San Diego, également en 2022 et, en 2021, le concert d’inauguration du Rady Shell au Jacobs Park, l’étonnante nouvelle salle en plein air du SDS qui a enthousiasmé la presse américaine. Comme chef invité, M. Payare a fait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de New York et l’Orchestre symphonique de San Francisco, ainsi qu’au Royal Opera House de Londres, Covent Garden, où il a dirigé Le Barbier de Séville de Rossini. Outre ses retours à l’Orchestre de Cleveland, à l’Orchestre symphonique de Londres et à l’Orchestre philharmonique de Munich, il a fait ses débuts au Festival d’Édimbourg avec l’Orchestre symphonique Simón Bolívar du Venezuela et a retrouvé l’Orchestre philharmonique de Los Angeles pour des interprétations louangées de la Première symphonie de Brahms.

Depuis qu’il a remporté en 2012 le premier prix du concours danois Malko pour jeunes chefs d’orchestre, M. Payare a fait ses débuts et noué des relations durables avec de nombreux orchestres de premier plan. Aux États-Unis, il a notamment collaboré avec l’Orchestre symphonique de Boston. En Europe, il s’est produit entre autres avec l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise, l’Orchestre de chambre d’Europe, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre symphonique de Londres, l’Orchestre de chambre Mahler, l’Orchestre philharmonique de Munich, l’Orchestre de la NDR Elbphilharmonie, l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, l’Orchestre Philharmonia, l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm, l’Orchestre de la Tonhalle de Zürich ainsi que l’Orchestre philharmonique de Vienne, qu’il a dirigé au Konzerthaus et au Musikverein de cette ville. Il a aussi effectué une tournée dans les pays baltes et s’est produit à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées. Payare a collaboré avec de nombreux solistes, dont Piotr Anderszewski, Emmanuel Ax, Yefim Bronfman, Elīna Garanča, Sergey Khachatryan, Gil Shaham, Jean-Yves Thibaudet, Daniil Trifonov, Alisa Weilerstein, Frank Peter Zimmermann et Nikolaj Znaider. À l’opéra, avant de se produire à Covent Garden, M. Payare a fait des débuts remarqués au Festival de Glyndebourne 2019 avec une production du Barbier de Séville et a dirigé Madama Butterfly et La bohème à l’Opéra royal de Suède de Stockholm, Tosca à l’Opéra royal du Danemark, Roméo et Juliette de Gounod au Festival de Castleton et une nouvelle production de La traviata à Malmö, en Suède.

Né en 1980 à Barcelona (Venezuela), Payare a découvert la musique classique à l’âge de 14 ans, lorsqu’il a commencé à jouer du cor dans le cadre du programme El Sistema. Trois semaines plus tard, il se joignait à l’orchestre symphonique d’Anzoátegui, avant d’intégrer l’Orchestre national des enfants du Venezuela, avec lequel il effectua des tournées en Europe, en Asie et sur le continent américain. De 2001 à 2012, il a été cor solo de l’orchestre symphonique Simón Bolívar, participant à des tournées et des enregistrements prestigieux avec Gustavo Dudamel et d’autres chefs d’orchestre éminents, comme Claudio Abbado, Lorin Maazel, Sir Simon Rattle et Giuseppe Sinopoli, qui a inspiré Payare à devenir chef d’orchestre. Formé à la direction d’orchestre par le fondateur d’El Sistema, José Antonio Abreu, puis par ses mentors Maazel et Krzysztof Penderecki, il a ensuite dirigé tous les grands orchestres vénézuéliens. Aujourd’hui, il est lui-même une source d’inspiration pour les jeunes musiciens, poursuivant son engagement de longue date avec El Sistema et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar et entretenant une relation étroite avec le Royal College of Music de Londres, où il dirige l’orchestre symphonique chaque saison. Il a dirigé des projets pour les jeunes avec le Chicago Civic Orchestra, l’Orchestra of the Americas et le Filarmónica Joven de Colombia, en plus de participer à une tournée avec le National Youth Orchestra of Ireland.

À consulter également :
rafaelpayare.com
Courte biographie